Kawai Kazekage
Nombre de messages : 287 Age : 35 Village : Suna no Kuni Sensei : Yusuki Kyodai ( Toujours et à jamais ) Grade : KazeKage Date d'inscription : 25/10/2005
| Sujet: Fiche Exemple : [ KazeKage ] Kawai Lun 22 Jan - 3:12 | |
| Nom : Mitsuko Prénom : Kawai Taille : 1,59 m Poids : 42 Kg Age : 16 ans Sexe : Féminin Groupe sanguin : O Rhésus : Négatif Lieu de naissance : Suna no Kuni Apparence du personnage : Physique :Qui aurait cru que cette gamine devienne un jour l’un des meilleurs ninjas de son village ? Elle était si maigre, si frêle, si trognonne ! Elle est toujours petite et aussi fine qu’une baguette mais elle a tout de même pris un peu en taille et en poids. Sa carrure possède désormais de bien jolies courbes, pas toutes « utiles » à sa vie de guerrière d’ailleurs. Et bien, cette petite est entrée dans l’adolescence et a vécu les transformations qu’une fille se doit de subir lorsqu’elle entre dans cette magnifique période de la vie !
Kawai est donc petite et fine, elle porte ses cheveux assez courts et ils sont d'une couleur variant entre le noir et le marron foncé. Une mèche plus longue sur le côté gauche glisse le long de sa joue et vient chatouiller son épaule blanche. Ses yeux sont d'un ambre caramélisé, un doré sombre, profond et cachant une profonde tristesse derrière une apparente joie de vivre. Ses deux grands yeux de chat hypnotisant cachent le plus souvent toute émotion qui pourrait transparaître mais, contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas là d’un dôjutsu. Son visage est fin et semble sourire constamment mais c’est sa pâleur qui semble le plus étrange pour cette enfant qui vit dans le pays du sable. Sous ce soleil aride, elle aurait dû posséder une peau plus bronzée que le teint qu’elle possède actuellement, bien qu’il semble avoir pris un peu de poil de la bête depuis l’âge.Vêtements :Caractère et mental du personnage : Un manque d’amour parental et un vide familial n’avaient même pas réussi à ébranler le moral de cette petite. Douce, enjouée, souriante, elle laissait transparaître ses émotions et son amour aux yeux du monde. Elle était toujours partante pour l’amusement et la rigolade comme pour les tâches les plus ardues et les plus ennuyeuses à accomplir. Cette petite respirait la joie de vivre, comme pour montrer au monde qu’elle était plus forte et plus inébranlable que lui, que l’orphelinat n’était guère qu’un détail de sa vie et qu’elle se plaisait réellement dans cet univers qui était le sien. Elle voulait à tout prix réussir et devenir une grande, comme elle disait. Elle voulait, non pas que les gens la connaissent pour ses exploits, mais puissent se reposer sur ses épaules lorsqu’un danger les menaçait. Elle voulait avoir confiance en elle et, en même temps, attirer celle des autres personnes. Les autres étaient principalement les habitants du pays du sable, son pays, son berceau, sa véritable famille.
Mais les choses changent. Lorsqu’elle est devenue ninja dans le but d’accomplir son rêve, elle ne savait pas encore que ce choix semblait prémédité par un destin plus fort qu’elle. Et lorsqu’elle l’apprit, la rage, la fureur, le désespoir s’empara de ce petit être encore trop fragile pour se rendre compte de la puissance véritable du monde extérieur au sien, encore trop limité par son manque d’information et ses préjugés servis par les adultes sur des plateaux d’or et d’argent. Elle changea du jour au lendemain. Elle perdit ses idéaux, s’enferma sur elle-même et se choisit une vie d'anachorète pendant plusieurs semaines avant que des paroles miracles ne la sorte de la sombre torpeur qui s’était emparée d’elle.
Bien sûr, elle ne redevint pas cette gamine joyeuse et toujours prête à aider des gens. Elle se sentait trahie par un passé voilé. Mais elle restait juste et droite. Elle était seulement devenue plus dure et plus impassible qu’avant. Les émotions semblaient avoir plus de mal à l’atteindre, encore moins à transparaître par son visage ou son attitude. Le monde semblait avoir perdu de sa saveur, tout comme le duel qu’elle avait plus tôt entamé avec lui et qui avait été interrompu par une tierce participation.
Au fur et à mesure que sa vie a évolué, que ses missions se sont décuplés et sont devenues plus dangereuses, tant pour le corps que l’esprit, Kawai s’est retrouvée devant des choix. Certains n’étaient pas faciles, d’autres étaient carrément insupportables. Mais tous étaient nécessaires pour la survie de ce qui lui était cher et plus important à ses yeux que sa propre vie. Son impassibilité n’en fut que décuplée mais elle s’est progressivement construite une carapace aussi dure que l’acier. Cette carapace, contrairement à ce qu’on pourrait l’imaginer, a pour but de voilé sa tristesse et le vide de son âme derrière un voile de bonheur et de gaieté fabriqué. Bien sûr, elle n’en reste pas moins gentille et compréhensive à ses heures mais il faut éviter de chatouiller sa fierté et son honneur de kuroichi du village de Suna no Kuni, titre auquel elle tient le plus.
Lorsqu’elle y repense, elle s’est bien égarée des raisons originelles qui l’avaient poussées à s’inscrire à l’académie ninja de Suna. Mais qu’y pouvait-elle ? On ne peut pas changer le passé.Histoire : Prologue : Toute vérité n’est pas bonne à dire Un grand fracas emplissait l’espace réduit d’un petit appartement. Dehors, la nuit resplendissait. Le ciel portait vaillamment sa magnifique couleur indigo et les étoiles brillaient de milles feux. Peut-être tentaient-elles de faire pâlir la merveilleuse pleine lune, disque de lumière pâle réfléchissant les rayons du dieu soleil. Un air fraîchement venu de l’aride et sec désert sunarien balayait d’une douce caresse les toits du village du sable, transportant ces minuscules grains qui valaient bien le nom de cet endroit vers d’autres horizons. Tout semblait calme pourtant, mis à part ces bruits incessants de bois ou de verre brisé, de tissus déchiquetés, de murs encastrés et autres joyeusetés. Nous disions donc qu’ils provenaient d’un appartement de Suna. Il était situé quelque peu à l’écart du village, dans les derniers bâtiments avant les hautes murailles qui protégeaient l’endroit des intrusions extérieures. Voilà pourquoi personne ne « réagissait » au vacarme. Il n’était pas assez puissant pour réveiller ces pauvres gens endormis dans leur confortable petit lit. Enfin soit, si on entrait dans ce fichu appartement pour voir ce qu’il s’y passe de si bruyant ? Nous y voilà donc ! Charmant endroit... La porte ne tient plus sur ses gonds, les fauteuils sont éventrés, les meubles saccagés, les murs... n'en parlons pas ni même des bibelots qui étaient censés décorer la pièce. Les bruits se sont estompés mais on ne se demande même pas pourquoi... Car il n'y a plus rien à saccager là dedans. Rassurant, quand vous entrer dans une pièce pareille, de ne pas savoir qui a fait cela, pourquoi ou encore comment c'est arrivé, n'est-ce pas ? Car il faut tout de même une sacrée force pour mettre à sac tout un appartement. Du moins il me semble... Imaginez-vous le choc lorsque après une brève visite, c'est une jeune fille d'une demi douzaine d'années que vous trouvez au milieu des décombres ? Premièrement, vous ne vous attendiez pas à ça, car l'appartement ressemblait plus à une maison de vieille dame plutôt qu'à un appartement de jeune femme et deuxièmement... Qui s'attendrait à trouver une gamine de 7 ans assise sur un reste de matelas en mousse à moitié mangé par la moisissure, ses bras couverts de bleus et d'égratignures entourant ses genoux repliés contre elle, des larmes silencieuses coulant le long de ses petites joues pâles entre les mèches en bataille de ses courts cheveux châtain foncé ? Pas vous, hein ? Bah moi non plus. Mais c'est bel et bien le cas ! Le regard de la gamine est figé sur une photo à ses pieds donc le cadre a été fracassé au sol. De petits morceaux de verres sont donc éparpillés tout autour du cliché. L’image représente une famille : A droite, un homme bien bâti, cheveux noirs et grand sourire, entoure d’un bras fort une jeune femme au sourire éclatant, au regard pétillant et aux cheveux clairs. Leur attitude respire l’amour et la joie de vivre. Un peu plus bas, un jeune garçon, d’environ seize ou dix-sept ans adresse une grimace au photographe en faisant le pitre. Les deux derniers protagonistes de la photo sont une femme d’un certain âge aux côtés d’un homme qui semble fatigué par la vie, mais non moins souriant. Le regard vide empli de larmes ne change pas de ligne de mire. Elle mouille ses genoux rougis par le sang sur lesquels repose son menton tremblotant. Elle est sale et empeste. Depuis combien de temps est-elle là, seule dans ce grand appartement qui ressemble désormais plus à une décharge qu’à un lieu de vie et de repos ? Longtemps, trop longtemps pour que son esprit en ressorte intact. Personne ne viendra la chercher, personne ne viendra vérifier que tout va bien pour la petite fille. Elle n’a plus personne pour s’occuper d’elle à partir de ce jour. Est-ce cela la raison de ses larmes ? Ou bien est-ce la nouvelle qu’elle a appris en cette matinée terrible, ce matin rouge, qui la fait pleurer ? Qu’est-ce qui pourra stopper ce flot de larmes rougeoyant ? | |
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